La Névralgie d’Arnold : comment l’étiopathie peut-elle m’aider?
- clara brezes
- 14 oct.
- 7 min de lecture
« J’ai une quoi ? »
Vous a t’ont déjà diagnostiqué ce maux sans vous expliquer ce que c’est ? Ou avez vous des douleurs qui se manifestent à l’arrière et au dessus du crâne en décharges électriques ? Et bien il est possible que ça soit un névralgie d’Arnold !

En réalité cette douleur, malgré ce nom pour le moins déroutant n’est pas une fatalité !
La névralgie d’Arnold est une affection fréquente et est un motif de consultation courant dans les cabinets d’étiopathie.
Mais qu’est ce que c’est ? Et ce que c’est grave ? Et comment pouvez vous vous débarrasser de cette satanée douleur ?

1) avant tout c’est quoi une « névralgie d’Arnold » ?
La névralgie d’Arnold, également appelée Arnoldalgie ou névralgie du nerf grand occipital, est une problématique qui touche un nerf se situant à la base du crâne et qui entraine de vives douleurs à la tête.
Il faut alors, avant de comprendre la dire «névralgie d’Arnold » il est important de savoir ce qu’est une névralgie.
A) qu’est ce qu’une névralgie ?
Une névralgie est une une douleur liée à l’atteinte d’un nerf.
Quand ce dernier est touché, par compression, inflammation … (nous développerons les causes plus tard) la douleur qui en découle suit généralement le trajet du nerf mais aussi peut être accompagner par des phénomènes liés éléments innerver par ce dit nerf.

Ils est donc possible d’avoir plusieurs types de névralgie !
On peut retrouver dans les plus courantes les névralgies cervico-brachiales, les névralgies du nerf sciatique, … et celle qui nous intéresse la névralgie d’Arnold !
Pour bien rendre tout ça plus simple il faut alors connaître ce nerf et qu’elle est sa fonction.
B) Le nerf d’arnold :
Il existe en réalité deux nerfs dit d’Arnold :
Le grand nerf d’Arnold ou grand occipital : C’est de lui qu’on parle le plus souvent en évoquant le « nerf d’Arnold ». C’est un nerf de la région cervicale émergeant entre les deux premières cervicales, c’est à dire atlas (C1) et axis (C2), par la branche postérieure du 2ème nerf rachidien.
Il part donc du sommet du cou en se dirigeant en suite vers le haut, et traverse des muscles comme le trapèze. De la il a un trajet de la base du crâne pour se finir dans le cuir chevelu.

FONCTION :
Le grand nerf d’Arnold est qualifié de mixte, c’est-à-dire qu’il est moteur et sensitif.
Au niveau moteur : il assure l’innovation des muscles profond du cou (comme l’oblique inférieur de la tête, splénius de la tête, …) mais aussi une partie de l’innervation du muscle trapèze par quelques filets nerveux. Par le biais de ces muscles ce nerf participe à certains mouvements au niveau du cou et de la tête.
Au niveau sensitif : il innerve la région occipitale (située derrière la tête) jusqu’au sommet du crâne. De plus il participe en ce liant a d’autres nerfs a l’innervation de la région frontale (située devant la tête), le dos du pavillon de l’oreille ainsi que la région juste au-dessus de l’œil.
Le petit nerf Arnold ou petit occipital : Ce nerf sort entre C2 et C3 et se termine dans le cuir chevelu de la région latérale de la base du crâne.

FONCTION :
lui est un nerf sensitif innervant la peau de la région de la base du crâne plus latéralement ainsi que la peau de la région mastoïdienne (en arrière de l’oreille) et de l’auricule (oreille)
2) quels en sont les symptômes ?
La névralgie d’Arnold par sa localisation fait partie de la famille des céphalées (maux de tête). Mais elle entraîne des symptômes bien particuliers !

On retrouve une douleur :
Dite « en casque » tant elle suit le trajet du nerf touchée, c’est à dire de l’arrière du crâne vers l’avant. On trouve alors :
Si le nerf touché est le grand Arnold la douleur démarre de la base du crâne puis monte haut en superficie sur tout le côté du crâne et parfois vient se terminer au niveau du front, voire autour et/ou en arrière de l’oeil.
Si le nerf touché est le petit Arnold la douleur démarre au niveau de la base du crâne puis monte moins haut que si le nerf touché était le nerf grand arnld en avant en contournant l’oreille. (Mais Celle-ci est beaucoup moins rencontrée)
Lancinante. Elle peut être ressentie comme une brûlure, un coup d’électricité voir même s’accompagner de fourmillements du cuir chevelu.
Elle se déclenche par crises de quelques minutes le plus souvent même si dans certains cas elle est permanente.
Elles sont souvent associés à des douleurs cervicales et à une raideur du cou puisque le nerf grand Arnold innerve aussi des muscles du cou.
La douleur peut être accentuée par soit :
La pression a l’émergence du nerf à l’arrière du crâne = c’est ce qu’on appelle la zone gachette.
À chaque mouvement de la tête. Pourquoi ? Et bien parce que comme nous l’avons expliquer le nerf grand Arnold dans son parcours traverse des muscles et lors de leurs contractions ils peuvent venir « coincer » le nerf et engendrer une douleur.
Tous c’est symptômes ne sont pas obligatoirement présent !
Pour autant la présence de plusieurs d’entre eux et un bon indicateur de la présence d’une névralgie d’Arnold.
3) Qu’elle est la cause ?
Maintenant pourquoi cette douleur apparait ?
Comme nous l’avons vu, le nerf d’Arnold prend naissance entre deux vertèbres cervicales avant de remonter vers l’arrière de la tête. Cette proximité étroite avec les structures articulaires, musculaires et ligamentaires du cou explique pourquoi tant de facteurs peuvent venir perturber son bon fonctionnement.

Dans la majorité des cas, la cause reste mécanique et bénigne.
Les 2 principales sont :
un simple « blocage » vertébral ou une légère perte de mobilité au niveau du cou peut suffire à irriter le nerf, provoquant inflammation et douleur.
Ce type de déséquilibre est fréquent, souvent sans gravité, et correspond parfaitement au champ d’action de l’étiopathie, qui cherche à rétablir la mobilité naturelle des articulations et à soulager la tension exercée sur le nerf.
Le facteur musculaire est également très courant. Le nerf d’Arnold traverse plusieurs muscles du cou et de la nuque : une contracture, qu’elle soit liée à une mauvaise posture, à un faux mouvement ou à un stress prolongé, peut venir le comprimer. Dans un premier temps, les douleurs peuvent être passagères ; mais si la tension s’installe, la névralgie devient chronique. Là encore, le travail de détente et de rééquilibrage effectué par l’étiopathe peut apporter un réel soulagement.
D’autres causes existent, plus rares ou plus profondes :
L’arthrose cervicale, notamment au niveau des premières vertèbres (C1-C2), limite les mouvements du cou et entraîne une sursollicitation des muscles environnants. Cette inflammation chronique peut irriter le nerf d’Arnold.
Les traumatismes (coup du lapin, chute, accident de voiture, choc sportif) peuvent également léser ou irriter le nerf.
Plus exceptionnellement, certaines malformations neurologiques comme la malformation d’Arnold-Chiari ou la syringomyélie peuvent être en cause. Ces pathologies, bien que rares, sont rapidement détectées grâce à l’imagerie médicale.
Enfin, le stress joue souvent un rôle d’amplificateur.
Sans être une cause directe, il favorise la tension musculaire au niveau cervical, ce qui peut entretenir ou réveiller la douleur. De la même manière, certains efforts, ou même la consommation d’alcool, peuvent déclencher une crise sur un terrain déjà irrité.
Il est important de souligner que ces éléments ne sont pas toujours responsables d’une atteinte grave : dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une irritation fonctionnelle et réversible. C’est précisément sur ce terrain que l’étiopathie trouve toute sa pertinence, en s’attachant à comprendre et corriger la cause mécanique de la douleur plutôt que d’en masquer les effets.
4) quel est le traitement étiopathique ?
Lorsqu’on souffre d’une névralgie d’Arnold, la douleur peut être particulièrement gênante et parfois même invalidante. Elle peut se confondre avec d’autres types de maux de tête ou de douleurs cervicales, ce qui rend souvent le diagnostic tardif. C’est pourquoi il est important de bien identifier l’origine du problème avant de se lancer dans un traitement.
L’étiopathe intervient précisément à ce moment-là.
Grâce à une approche globale du corps, il cherche à comprendre l’origine de la douleur plutôt qu’à en atténuer simplement les effets. Car si la névralgie d’Arnold provoque une inflammation du nerf, cette irritation trouve très souvent son origine dans un blocage articulaire au niveau cervical ou dans une tension musculaire persistante. C’est sur ces déséquilibres que l’étiopathie agit.
Par des techniques douces, précises et indolores, l’étiopathe libère les restrictions de mobilité des vertèbres cervicales, en particulier au niveau de la jonction entre le crâne et la colonne. Ce travail permet de réduire la tension sur le nerf, d’apaiser l’inflammation et de restaurer un fonctionnement harmonieux du cou. Contrairement à d’autres approches qui visent à détendre les muscles ou à calmer la douleur par des médicaments, l’étiopathie agit directement sur la cause du problème.

Chaque prise en charge est bien sûr personnalisée. L’étiopathe commence toujours par un interrogatoire détaillé et un examen précis pour identifier la source du trouble. Si la douleur semble venir d’une cause plus grave (arthrose avancée, hernie, malformation ou pathologie neurologique), il saura reconnaître les signes d’alerte et réorienter vers le spécialiste adapté.
5) En combien de séances ?
Le nombre de séances varie selon chaque patient.
Il dépend de nombreux facteurs :
l’ancienneté du trouble,
son intensité,
les antécédents médicaux
les tensions associées ailleurs dans le corps.
En moyenne, on compte entre une et trois séances pour obtenir un soulagement durable.
Chez certains patients, une amélioration nette peut se faire sentir dès la première séance, tandis que pour d’autres, un suivi plus progressif est nécessaire pour permettre au corps de retrouver toute sa mobilité.
L’objectif n’est jamais de multiplier les rendez-vous, mais de traiter efficacement la cause mécanique pour que la douleur disparaisse naturellement et durablement.
6) Les conseils de l’étiopathe pour prolonger les effets du traitement
Le traitement manuel est une étape clé, mais certaines petites habitudes du quotidien peuvent aussi aider à apaiser la douleur et à prévenir les récidives.
💡 Appliquez du chaud et du froid en alternance :
10 à 15 minutes de chaque, deux à trois fois par jour. Le froid calme l’inflammation, la chaleur détend les muscles.
💡 Pratiquez quelques automassages doux :
du cou et de la base du crâne pour libérer les tensions.
💡 Entretenez la souplesse de la nuque :
des exercices d’assouplissement simples peuvent être proposés par votre praticien.
💡 Apprenez à mieux respirer :
la relaxation respiratoire aide à diminuer le stress, souvent un facteur aggravant des tensions cervicales.
💡 Soignez votre hygiène de vie :
hydratez-vous suffisamment, évitez les postures prolongées et privilégiez une activité physique régulière et douce.
En parallèle, une alimentation anti-inflammatoire peut soutenir le traitement : la consommation d’oméga-3 ou de curcuma, par exemple, aide à apaiser naturellement l’inflammation.
Pour joindre votre étiopathe,
vous pouvez :
prendre rendez vous en ligne
ou composer le :
06 40 30 16 31














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